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Les Mondes d'Ewilan : Légendes des Marches

Une adaptation en jeu de rôle de la Quête d'Ewilan de Pierre Bottero
 
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 [SONGES] Clef, coffre et Raïs

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Liwen Til' Galiwen

Liwen Til' Galiwen


Sexe : Féminin Zodiaque : Bélier
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MessageSujet: [SONGES] Clef, coffre et Raïs   [SONGES] Clef, coffre et Raïs EmptyMar 24 Juin 2014 - 13:57

[Premier rp du genre avec Erylis, mais si d'autres souhaitent se joindre, ils sont les bienvenus Wink]

Liwen marchait depuis une éternité dans ses plaines sans qu’elle ait réellement l’impression d’avancer. Peut-être tournait-elle en rond depuis des heures sans qu’elle ne s’en rende compte. Cela aurait pu être une raison plausible si elle n’avait pas sans cesse marché avec le soleil dans le dos. Ici tout se ressemblait et chaque touffe d’herbe semblait similaire aux autres, lorsque  la Frontalière avait traversé ces terres en compagnie d’une caravane, il y a plusieurs années, elle n’avait pas eu le même ressenti. Elle avait souvenir de terres vivantes, où l’on pouvait rencontrer facilement des gens et là, la seule et unique personne qu’elle avait rencontrée lui avait semblé plus qu’étrange. C’était un vieil homme, au dos vouté par les années qu’il avait vécu et dont le visage était entièrement caché par la capuche de sa cape marron. Ce qui avait le plus troublé Liwen, c’était sa taille : il dépassait à peine la hauteur de ses genoux. De plus elle ne cessait de ressasser ses paroles : « Faire face au soleil jamais tu dois, cette clé prendre tu dois et ouvrir le coffre tu pourras ! ». Elle n’avait jamais rencontré de personnes parlant ainsi et cela la perturbait bien qu’elle en ait compris le sens. N’ayant d’autres solutions que de suivre ces indications elle avait marché, le soleil dans le dos afin de trouver le fameux coffre.

Elle le trouva enfin, c’était un énorme coffre serti d’or dont le bois était aussi sombre que la nuit, cependant sa serrure était de la même couleur argentée que la clef qu’elle avait reçue. Quelque peu intriguée par le fait d’avoir effectivement trouvé ce coffre (il faut dire qu’elle avait eu du mal à croire ce qu’elle avait vu), elle en fit plusieurs fois le tour. Il n’était pas du tout abimé et semblait avoir était posé là récemment, cependant, elle fut incapable de le soulever ou de le déplacer d’un seul centimètre. Elle donna trois petits coups sur le bois qui sonna creux. Serait-ce un coffre vide ? Mais alors pourquoi serait-il si lourd ?
Incapable de répondre à ces questions, elle décida de satisfaire sa curiosité en l’ouvrant. Ainsi ouvrit-elle délicatement le coffre et à peine fut-il entrouvert qu’une odeur putride en jaillit, incapable de la supporter, Liwen recula d’un bon mètre et mit son nez dans sa cape afin d’atténuer l’odeur. Une étrange lumière bleutée émanée de l’entrebâillement ainsi créé. Comment pouvait-il y avoir une telle lumière dans un coffre ? Etait-ce un Dessin ? Cette dernière hypothèse pourrait expliquer son poids et son incongruité, cependant Liwen n’étant nullement douée pour le Dessin, elle était incapable de le percevoir.
Brusquement, le couvercle se souleva et laissa sortir un Raïs ! Que faisait-il là ? Comment pouvait-il se trouver dans le coffre ? Sans attendre qu’il soit complétement sorti, Liwen dégaina son arme et se jeta sur lui afin de lui asséner un grand coup de poireau !


*Un poireau ?!?*

Au lieu d’être muni de son habituelle épée, elle se retrouver armée d’un légume… Cependant l’arme se révéla efficace et la force du coup permis d’assommer le Raïs. A peine son ennemi à terre un autre sorti du coffre, suivit de beaucoup d’autres. Liwen ne savait que faire, avec une épée, elle aurait eu une chance mais que pouvait-elle faire avec un poireau ???


[Ah j'adore ce style de rp, je me suis éclatée xD]
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Erylis

Erylis


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Profession: Ambassadrice faëlle, princesse faëlle

[SONGES] Clef, coffre et Raïs Empty
MessageSujet: Re: [SONGES] Clef, coffre et Raïs   [SONGES] Clef, coffre et Raïs EmptyJeu 26 Juin 2014 - 0:53

Tout est parfaitement calme et serein.
Erylis erre dans le monde des âmes. Un monde sans cri, sans peine et sans joie, sans mémoire... sans vie.
Elle semblait y être depuis toujours quand quelque chose vient la sortir de sa léthargie. Un écho, un souvenir fugace... le son des tambours.

Erylis s'éveilla au beau milieu d'une clairière. Le soleil était encore bas dans le ciel, pourtant la luminosité lui fit plisser les yeux. Se redressant à moitié, la faëlle se demanda un bref instant où elle était, mais aucun relief, aucun point de repère n'aurait pu la renseigner. Elle se releva et commença à faire quelques pas. Ses membres étaient engourdis, et elle se mouvait lentement.

Soudain, une ombre passa au dessus d'elle. Un banc de gardons argentés et frétillants, tournant le dos au soleil, venait de survoler la clairière. Sans vraiment y réfléchir, Erylis se met à suivre ce qui semble être le seul signe de vie à des kilomètres. Elle oublia pourtant bien vite pourquoi elle marchait, continuant d'avancer machinalement sur cette route monotone.

Elle marche à travers un champ, maintenant. Le soleil est resté immobile. Le temps semble avoir oublié de s'écouler. Longtemps, elle arpente le couloir des Rêves...

"Vous voyagez seule ?"

Erylis sursauta. La voix était sortie de nulle part. Elle regarda autour d'elle et aperçu sur sa droite une tête qui dépassait des hautes herbes. Elle s'étonna de la présence de ce petit être, au beau milieu d'un champ, qui plus est accoutré de manière singulière. Il se présenta comme un marchand ambulant et essaya de lui refourguer trois sacs d'oignons pour le prix de deux. Lorsque la Faëlle lui signifia qu'elle n'avait pas d'argent, le vendeur sembla se désintéresser complètement d'elle. Elle lui demanda comment se rendre à la ville la plus proche. Il lui répondit d'un air renfrogné :

"Au pied de l'arbre, après le potager."

Elle s'éloigna sans plus l'interroger, après cette curieuse réponse. L'homme devait certainement être fou. Elle était au beau milieu de nulle part, le premier signe de civilisation devait se trouver à des lieues à la ronde. De plus, si le champ qu'elle traversait pouvait éventuellement s'apparenter à un potager, elle ne voyait pas d'arbre. A part éventuellement ce buisson, à droite. Elle haussa les épaules et continua sa route. Oui, fou, c'était certainement ça.

Soudain le sol se déroba sous ses pieds, et elle chut. Longtemps. Dans l'obscurité la plus totale.

Il fait jour. Ici, l'atmosphère est différente. Pas vraiment plus accueillante. Un Raïs court vers elle...

Erylis n'eut pas le loisir de réfléchir. Seule, sans son arc, elle prit la première chose qui lui venait sous la main. Par chance, cette première chose fut une épée. Certes, cela ne valait pas un arc, mais cela suffirait amplement pour ce guerrier cochon. L'imbécile se jeta quasiment de lui-même sur l'épée, qui finit de part et d'autre de son estomac. Ca le rendait un peu plus sympathique.

Erylis dégagea la lame du corps, qui tomba à terre. Plus loin, d'autres guerriers étaient agglutinés, en plein... combat ? C'est à ce moment qu'elle aperçut la jeune guerrière aux cheveux rouges, qui se battait férocement, à coup de liliacée. La Faëlle vola immédiatement au secours de la pauvre jeune fille, et à deux, elle eurent tôt fait de repousser les attaques des Raïs. La plupart quittèrent ce monde par la voie express, quelques fuyards tentèrent leur chance à la course à pied.

Erylis regarda d'un oeil mauvais les dernières créatures qui détallaient sans demander leur reste. Finalement, peut-être que certains possédaient une once d'intelligence...

"Mais d'où venaient-ils ?" murmura la Faëlle, plus pour elle que pour la jeune femme à ses côtés.
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[SONGES] Clef, coffre et Raïs

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