Nom du personnage
Description générale- Nom: SOK' TRAL, Fyron
- Pseudonyme(s): (Facultatif)- Race: Humain
- Age: 34 ans
- Statut: (A compléter par les administrateurs)- Classe: Rêveur
- Profession:- Faction(s): (A compléter par les administrateurs)Description physique et mentale- Description physique: (Un minimum de 10 lignes est requis)Il porte un ensemble noir qui recouvre la totalité de son corps mais les nombreux plis du vêtements laisse penser à un corps souple et musclé.
Son visage est marqué par la fatigue et la présence de poches sous les yeux contraste avec ses fines pupilles noires, sa peau est basanée et elle a connu aussi bien les froids mordants d'hiver rigoureux que la chaleur ardente d'un désert aride. Il porte une barbe sale non-coupée depuis bien longtemps avec des reflets grisonnants malgrès son age. Quand à ses cheveux, ils sont décoiffés, noir de jais avec quelques reflets gris.Malgè des traits très tirés, on peut deviner que son visage a été beau à regarder.
Il porte de solides bottines noires en peau délavées par la pluie et les intempéries ainsi que des mitaines ne laissant apparaitre que les premières phalanges. Sous son grad manteau, il porte une cotte de maille légère ainsi que quelques dagues aussi meurtrières mais utiles pour découper du fromage, du pain ou de la viande séchée.
- Description psychique: (Un minimum de 10 lignes est requis)Quand il juge que les questions ne sont pas pertinentes, il répond par une autre question, de façon énigmatique ou vague, il aime être seul et ne pas être dérangé.
Pourtant, si on apprend à le connaitre, on peut se lier d'amitié avec lui car au fond sa plus grande peur est de mourir seul.
- Capacités /compétences:- Maîtrise complète de la voie de la guérison.
- La résurrection est interdite et aucun rêveur ne veut s'y essayer.
- Voyage dans le rêve éveillé pour une durée maximale de 20 mn, mais a besoin de manger pour récupérer ses forces, sinon inconscience ou pire mort.
- Sensibilité importante aux formes de vie alentour. Plus celle-ci est sophistiquée plus il est difficile de maintenir le lien.
- Autre(s) particularité(s): (Facultatif)Il aime la viande à point, et pas trop les légumes (pas assez de goût selon ses dires).
Vécu et histoire sociale - Situation familiale:- Situation géographique:- Situation socio-économique:Disons que sa bourse n'est remplie que de quelques boutons et de quelques pièces sans valeur, pas de quoi s'acheter un peu de gruau ou du pain noir rassi.
Le seul objet de valeur est une clé qu'il porte en pendentif au tour du cou, l'anneau en fer forgé blanc prend la forme d'un croissant d'une lune, la tige présente dans le sens de la longueur deux rainures, le panneton est formé de trois cercles concentriques non fermés de couleur bleu glacée.
- Histoire: (Un minimum de 20 lignes est requis)Au pied des grandes montagnes de la chaîne de Poll se trouvait une bâtisse faite de pierres mal équarries, avec quelques poutres en guise de toit et du chaume pour isoler du froid. Elle se trouvait au milieu d’une vaste étendue glacée balayée par des bourrasques qui venaient rabattre les congères sur la maison. Il aurait difficile de trouver âme qui vive par ici, l’endroit était très peu fréquenté et difficile d’accès.
En effet au nord, les montagnes semblaient éternelles et empêchaient tout accès à la vallée quant aux sud aucun voyageur n’aurait eu la folie de traverser les hauts plateaux d’Astariul. Seule la lumière tremblotante d’une bougie trahissait une présence humaine dans ces lieux reculés.
A l’intérieur de la bâtisse, la jeune mère se courbait sous l’effort, des perles de sueur ruisselaient sur son front et on devinait à la lueur de la bougie quelques mèches brunes qui lui barraient le visage.
Elle s’était appuyée d’une main sur le sol et l’autre était posée sur son ventre rond, signe d’une naissance imminente avertie par de légères contractions qui maintenant survenaient à des rythmes plus rapides.
La jeune mère savait que sa vie venait à son terme, malgré tous les efforts du dessinateur qui se situait à ses côtés, il ne pouvait sauver les deux vies.
Soudain la délivrance arriva, et on entendit les vagissements du nouveau-né se mêlait au vacarme assourdissant du vent qui tapait sur les volets.
Le dessinateur pût entendre les derniers mots de la mère puis et se voir remettre une étrange clé dans le creux de sa main.
- Fyron, Fyron Sok’ Tal voici le nom de mon fils, je vous en supplie cachez lui la vérité, qu’il est une vie simple et douce loin des malheurs.
- Je vous promets de faire mon possible mais son héritage ne lui sera pas éternellement caché.
- Promettez-le-moi !
- Je vous le promets murmura le dessinateur.
La jeune mère alors expira son dernier souffle, comme si cette promesse était la seule chose qui la retenait dans le monde des vivants.
Le vieux dessinateur referma avec douceur les paupières de la jeune femme puis emmaillota le bébé dans des langes faites à partir du dessus de lit.
Une fois assuré que ce dernier soit bien au chaud, il fit courir d’un geste la flamme de la bougie sur les tentures de la pièce afin de ne plus laisser de trace de cet endroit.
Il jeta un dernier coup d’œil aux alentours en un hommage silencieux à cet endroit, puis effectua une rotation sur lui-même pour finir sur un pas sur le côté et disparaître dans un saut.
La nuit était déjà bien avancée sur Tintianne et seule la pâleur de la lune éclairait la fière cité aux tours blanches. Il se demanda encore une fois, si confier l’enfant au rêveurs était une bonne solution puis se remémora cet homme qui lui avait été assigné à son régiment en tant que rêveur pour aller soigner les villageois qui avaient été attaqués par des mercenaires venant du nord.
[Les deux hommes avaient finis par se lier d’amitié et se soutenaient mutuellement lorsque des raids survenaient et que le combat reprenait. Chacun menait sa bataille, l’un se battait pour la liberté sur le front, l’autre se battait contre la douleur et les blessures. Puis survint cet assaut, les ts’chiles dans leur lâcheté avaient concentrés leurs forces sur les camps de guérisseurs et son ami était parti rejoindre le domaine des rêves comme il aimait souvent le répéter. Les rêveurs avaient toujours étaient une énigme pour lui. ]
Il se tenait devant la grille principale, tenant sous son grand manteau de fourrure le bébé qui s’endormait. Il lui semblait que de la clef émanait une lueur particulière, bleutée, contrastant avec la clarté de la lune mais se devait être somme toute son imagination.
Il fit un geste au garde qui à son tour le reconnut et lui ouvrit la grille pour accéder à la cité.
Les rues étaient désertes, et seul le bruit crissant de ses pas sur la neige laissaient deviner qu’un homme se dirigeait vers le sanctuaire endormi. Il frappa du marteau et une ouverture apparu à mis hauteur de la grande porte laissant apparaitre de grands yeux ridés. On lui ouvrit la porte, parlementa à voix basse. Il découvrit son manteau pour laisser entrapercevoir au rêveur le couffin. Ce dernier fit alors une chose étrange, il apposa la paume de sa main droite sur le front du nouveau-né tandis que sa main gauche était posée sur sa poitrine, probablement au niveau de son cœur.
Le vieil homme déclara alors :
- Laissez-le nous, il semble destiné à la voix des rêves, il apprendra nos enseignements ainsi qu’à appréhender le monde au-delà du voile.
Le jeune Fyron se leva avec hâte, son camarade de chambre un garçon du nom de Syl était toujours endormi une jambe dépassant de l’extrémité du lit, une main posait sur le torse et l’autre en dehors du lit tandis que des ronflements entrecoupaient les inspirations de l’adolescent.
Fyron ne put retenir un sourire à la vue de son ami endormi de manière nonchalante sur le lit de plumes. Le vieux Berdyn avait raison, Syl était l’insouciance pure.
- Syl, réveille-toi, l’initiation va commencer dans une heure, tu sais comment les maitres sont quand on arrive en retard.
- Oui, oui c’est bon je me lève. J’aurai bien aimé dormir encore un peu (*baille*)
-Tu sais comment ça se passe toi ? demanda inquiet Fyron.
-D’après ce qu’on a m’a dit il te demande d’imaginer des trucs, puis te demande d’expliquer tes rêves, qu’est ce qui peut bien avoir dans la tête des grands je te le demande !
- Allez, Il faut qu’on y aille ou le vieux va nous faire une syncope !
Les deux garçons passèrent leur chandail de cérémonie et enfilèrent à la hâte leurs sandales de cuir.
-Tu gardes toujours ta clé sur toi hein même quand tu dors ?
- Je sais que c’est idiot mais je me sens bien avec elle va savoir pourquoi !
Syl ouvrit la porte de leur chambre, rejoignit dans le couloir d’autres enfants à peine réveillés aussitôt suivi par Fyron qui replaçait la clé bleutée sous sa tunique.
Autre-
- Comment avez-vous connu le forum? (Facultatif)Par l'intermédiaire de la damoiselle Liwen Til’ Galiwen !
(Elle m'a persuadé du bout de son épée, tu n'as pas le droit de te soustraire à ton destin m'a t-elle dit !)
- Souhaitez-vous être parrainés?ça ne me dérange pas ! (si c'est une jolie fille tant mieux ^^)